Les quatre années de guerre ont marqué la société tout entière. Loin du front et de ses
horreurs, la Der des ders a imprimé dans les esprits des notes et des mots nouveaux qui
sont aujourd'hui autant de survivances d'une Belle Epoque devenue XXe siècle.
AUVERGNE - ALLIER
Avec la Compagnie des Zincs et son spectacle Moi, mon colon... le Montluçonnais Patrice Bourgeon fait revivre les airs, les textes et les sentiments des contemporains de la
Grande Guerre.
A travers la narration de deux personnages, sur le fil d'un piano et d'une voix, il raconte l'amour et l'humour, le patriotisme et le militantisme, le désespoir et les accents canailles qui circulaient de bouche à oreille, dans les tranchées comme dans les cabarets.
Compagnie des Zincs, renseignements : 04.70.28.41.91
Moi, mon colon...
1914
Le 17 août, le général Joffre relègue deux cents haut-gradés dans la XIIe région militaire ce Limoges
Les mots de la guerre expliqués par Alain Rey
Linguiste de renom, Alain Rey est originaire de Pont-du-
Château, où il est né le 30 août 1928. La commune l’a fait citoyen d’honneur et il a donné son nom à la bibliothèque.
Il a été fait Commandeur dans l’Ordre des Arts et Lettres par le ministre de la Culture et de la Communication en 2005.
1917
Camille Robert compose la musique de la Madelon enregistrée pour la première fois
Spécialiste de l’histoire de la sémantique, Alain Rey décline ici quelques mots de la langue française nés de la Grande Guerre, et notamment le terme « limoger ». Une trace de 14-18 inspirée par le Limousin.
Rédacteur en chef des publications des éditions Le Robert, Alain Rey a toujours défendu une langue française moderne. Il inclut volontiers le verlan dans ses dictionnaires, et participe activement à la démocratisation de la langue française à travers ses chroniques dans les médias, la plus marquante restant « Le mot de la fin »,
qui a conclu la Matinale de France Inter entre 1993 et 2006.